Pour que votre entreprise réussisse pleinement, vous devez absolument penser long terme et fidélisez vos partenaires.
Qui sont-ils ?
Ce sont vos salariés, sous traitants, clients, fournisseurs…
Prenons l’exemple des salariés.
J’ai eu la chance de travailler dans plusieurs entreprises à l’international.
Malheureusement, trop souvent en France, les entreprises pensent à court terme.
Elles veulent embaucher le meilleur profil le moins cher possible, en faisant pourquoi pas, des promesses qu’elles ne tiendront jamais.
Après tout il paraît que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Puis quand vient l’heure de l’entretien annuel et de tenir sa promesse, le manager dit : “tu sais je te donne une augmentation de 5% c’est déjà énorme”.
Une vision à court terme pousse vos meilleurs éléments à aller voir ailleurs et ils ont bien raison de la faire !
En effet, ils seront vite frustrés de voir que vous leur avez fait des promesses que vous ne tenez pas, alors que eux se donnent à fond pour atteindre voire dépasser leurs objectifs.
Surtout qu’en postulant en externe, ils pourront obtenir des augmentations beaucoup plus alléchantes, pouvant même aller jusqu’à +30%.
J’ai trop souvent vu des entreprises sous estimer les effets néfastes d’une politique court terme.
Cette politique qui est de considérer ses partenaires comme de simples numéros.
Cela m’est arrivé lors d’expériences professionnelles, de demander une augmentation de 10% qui m’a été refusée.
J’ai par la suite postuler ailleurs et écrit ma lettre de fin de mission.
Et là, le moment où vous venez poser votre lettre de démission sur le bureau, c’est la torpeur pour la direction.
Ils commencent enfin à réaliser et à se demander :
- comment va-t-on faire pour récupérer ses connaissances alors que l’on a plus rien pour le motiver ?
- comment faire pour trouver le meilleur remplaçant le plus vite possible pour qu’il y ait une passation ?
De fait, à ce moment là, ce sont d’énormes frais qui sont engendrés car il faut vite trouver le remplaçant.
Si l’entreprise avait anticipée la situation, elle aurait pu se faire la réflexion suivante.
Si je refuse de lui donner +10%, cela va au final me coûter +40% entre le coût horaire de la direction pour faire des entretiens d’embauches, le coût des agences de recrutement…
On peut aussi rajouter à cela la mauvaise image qui est véhiculée par l’entreprise quand un bon salarié s’en va, parce qu’il n’est pas satisfait de ses conditions de travail.
